- InvitéInvité
downfall — Miyu x PNJ
Ven 28 Sep - 15:23
La journée avait bien commencée. Sept heure vingt-six, ton réveil avait sonné. Tu t'étais lavée, habillée d'une belle robe blanche, et tu étais partie pile à l'heure pour tes cours de la journée. Tu adorais le vendredi : C'était principalement de la pratique musicale et de la composition. Une pure merveille.
Mais un petit drame à bousillé toute ta matinée, et même ton planning de la journée. Tu n'aimais pas spécialement fréquenter ceux de ta promo, comme eux n'aimaient pas vraiment te fréquenter non plus, entre tes remarques sur leurs jeux "sombres", sans parler de ta manie de tout classer et ordonner, en plus d'être de loin la plus douée en pratique et théorie. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que c'est de leur faute si tu es plus agaçante que d'habitude en leur présence : Ils te stressent énormément. Tu n'es pas sourde, et encore moins stupide. Les paroles te blessent, toi aussi, même au travers de ton visage égare et de tes yeux qui ne reflètent que celui qui te fait face.
Heure de pause dans la salle de classe, en petit comité pour la composition : Vous cherchez déjà quoi faire pour la représentation de fin d'année. Un des garçon s'approche de toi et pose une main brusque sur ton épaule pour réclamer ton avis de "prodige" (ils t'appellent surtout comme ça pour être méchants et t'emmerder, tu le sais grâce à leurs conversations peu discrètes)
Une main sur ton épaule. D'un coup. Sa peau contre la tienne. Tu te crispes immédiatement avant de reculer d'un coup sec, percutant une table qui grince dans un bruit étonnant. Ils te fixent, avant que quelques-uns ricanent. On entend des murmures
La weirdo à encore frappé.
Tu penses qu'elle à vraiment le droit d'étudier, genre, dans une université normale?
Malgré les regards compatissants de certains, ton mental se brise. Tu attrapes tes affaires pour sortir et claquer la porte. Tu frottes ton épaule, comme douloureuse, pour effacer la marque de ce contact intrusif. Trop intrusif. Tu arrives dans l'infirmerie, où tes pieds t'ont menée bien plus vite que tu ne le pensais. Elle est vide, et tu n'oses pas regarder s'il y a du monde derrière les rideaux tirés des lits. Ton cœur tambourinant dans ta poitrine, les larmes au bord des yeux, c'est la panique. La grosse panique et la grande douleur. Tu lâches tes affaires sur le sol et tu te mets à ouvrir une armoire à pharmacie pour ranger par ordre alphabétique les boites de comprimés, en ordonnant en même temps en ligne les stylos sur le bureau des infirmières. Tu frottes sans cesses ton épaule, comme si cette main était encore là
Au fond, tu t'en veux. Et tu te sens foutrement trahie par toi-même, alors que des larmes chaudes et silencieuses coulent doucement sur tes joues de poupée pâle. Comme de la porcelaine fisurée.
Mais un petit drame à bousillé toute ta matinée, et même ton planning de la journée. Tu n'aimais pas spécialement fréquenter ceux de ta promo, comme eux n'aimaient pas vraiment te fréquenter non plus, entre tes remarques sur leurs jeux "sombres", sans parler de ta manie de tout classer et ordonner, en plus d'être de loin la plus douée en pratique et théorie. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que c'est de leur faute si tu es plus agaçante que d'habitude en leur présence : Ils te stressent énormément. Tu n'es pas sourde, et encore moins stupide. Les paroles te blessent, toi aussi, même au travers de ton visage égare et de tes yeux qui ne reflètent que celui qui te fait face.
Heure de pause dans la salle de classe, en petit comité pour la composition : Vous cherchez déjà quoi faire pour la représentation de fin d'année. Un des garçon s'approche de toi et pose une main brusque sur ton épaule pour réclamer ton avis de "prodige" (ils t'appellent surtout comme ça pour être méchants et t'emmerder, tu le sais grâce à leurs conversations peu discrètes)
Une main sur ton épaule. D'un coup. Sa peau contre la tienne. Tu te crispes immédiatement avant de reculer d'un coup sec, percutant une table qui grince dans un bruit étonnant. Ils te fixent, avant que quelques-uns ricanent. On entend des murmures
La weirdo à encore frappé.
Tu penses qu'elle à vraiment le droit d'étudier, genre, dans une université normale?
Malgré les regards compatissants de certains, ton mental se brise. Tu attrapes tes affaires pour sortir et claquer la porte. Tu frottes ton épaule, comme douloureuse, pour effacer la marque de ce contact intrusif. Trop intrusif. Tu arrives dans l'infirmerie, où tes pieds t'ont menée bien plus vite que tu ne le pensais. Elle est vide, et tu n'oses pas regarder s'il y a du monde derrière les rideaux tirés des lits. Ton cœur tambourinant dans ta poitrine, les larmes au bord des yeux, c'est la panique. La grosse panique et la grande douleur. Tu lâches tes affaires sur le sol et tu te mets à ouvrir une armoire à pharmacie pour ranger par ordre alphabétique les boites de comprimés, en ordonnant en même temps en ligne les stylos sur le bureau des infirmières. Tu frottes sans cesses ton épaule, comme si cette main était encore là
Au fond, tu t'en veux. Et tu te sens foutrement trahie par toi-même, alors que des larmes chaudes et silencieuses coulent doucement sur tes joues de poupée pâle. Comme de la porcelaine fisurée.
Re: downfall — Miyu x PNJ
Dim 30 Sep - 17:04
* hey. ... tu travailles ici ?
il savait déjà que non, il savait tout sur l'infirmerie, mais il ne voulait pas la brusquer alors qu'elle fouinait comme ça. imaginez qu'elle réagisse mal.
- InvitéInvité
Re: downfall — Miyu x PNJ
Lun 1 Oct - 12:24
Un flacon s'échappe de tes mains tremblantes alors qu'une voix rebondit sur les murs pâles de l'infirmerie. Tu te retournes en essuyant tes larmes du dos de ta main, essayant de reprendre un peu de contenance.
hey. ... tu travailles ici ?
Tu regardes un instant le vacarme que tu as pu faire, en plus d'avoir certainement bousculé quelques principes moraux. Tu ramasses le flacon de comprimés pour le reposer à sa place initiale, tout en frottant cette épaule pour chasser la main fantôme qui y est toujours posée. Tu regardes avec une certaine curiosité le jeune homme qui te fait face, n'ayant aucun souvenir de l'avoir croisé où que ce soit.
Je... Non. Pas du tout.
Tu passes une main rapide dans tes cheveux, tes yeux encore floutés par les vagues qui menacent encore de déborder. Tu le regardes, mais pas dans les yeux. C'est un contact bien trop compliqué face à un inconnu.
Quand je suis très anxieuse, je range des choses. J'aime bien classer, ranger, trier par ordre logique, tu vois. Je parle aussi beaucoup. Parfois des flots continus de paroles s'écoulent sans que je ne puisse rien arrêter, parce que c'est une façon d'évacuer son stress, son malaise et sa tension d'en parler très ouvertement bien que de nombreuses personnes n'osent absolument pas le faire. Il y a de nombreuses théories sur l'importance de la communication dans le processus de guérison....
Elle place une main devant sa bouche.
Désolée. Je vais attendre que l'infirmière revienne, je m'excuse pour mon comportement.
Tu frottes encore plus nerveusement ton épaule avant de prendre appui sur le bureau, comme si tu allais t'écrouler en un instant. La panique toujours au bord de tes lèvres, tu tripotes nerveusement tes doigts. Il fallait encore que tu recommences avec quelqu'un d'autre, comme si la scène de toute à l'heure ne suffisait pas.
[hrp : Aucun soucis ! Ne t'en fait pas pour l'attente]
hey. ... tu travailles ici ?
Tu regardes un instant le vacarme que tu as pu faire, en plus d'avoir certainement bousculé quelques principes moraux. Tu ramasses le flacon de comprimés pour le reposer à sa place initiale, tout en frottant cette épaule pour chasser la main fantôme qui y est toujours posée. Tu regardes avec une certaine curiosité le jeune homme qui te fait face, n'ayant aucun souvenir de l'avoir croisé où que ce soit.
Je... Non. Pas du tout.
Tu passes une main rapide dans tes cheveux, tes yeux encore floutés par les vagues qui menacent encore de déborder. Tu le regardes, mais pas dans les yeux. C'est un contact bien trop compliqué face à un inconnu.
Quand je suis très anxieuse, je range des choses. J'aime bien classer, ranger, trier par ordre logique, tu vois. Je parle aussi beaucoup. Parfois des flots continus de paroles s'écoulent sans que je ne puisse rien arrêter, parce que c'est une façon d'évacuer son stress, son malaise et sa tension d'en parler très ouvertement bien que de nombreuses personnes n'osent absolument pas le faire. Il y a de nombreuses théories sur l'importance de la communication dans le processus de guérison....
Elle place une main devant sa bouche.
Désolée. Je vais attendre que l'infirmière revienne, je m'excuse pour mon comportement.
Tu frottes encore plus nerveusement ton épaule avant de prendre appui sur le bureau, comme si tu allais t'écrouler en un instant. La panique toujours au bord de tes lèvres, tu tripotes nerveusement tes doigts. Il fallait encore que tu recommences avec quelqu'un d'autre, comme si la scène de toute à l'heure ne suffisait pas.
[hrp : Aucun soucis ! Ne t'en fait pas pour l'attente]
Re: downfall — Miyu x PNJ
Mar 2 Oct - 21:38
il la détaille quelques instants avant de simplement s'appuyer sur le bureau et détourner les yeux, croisant les bras, songeur.
* moi quand je stresse, je parle plus.
il esquisse un sourire un peu amer, visiblement un peu trop amer, avant de lui jeter un regard en coin pour la détailler sans avoir à la fixer directement, il n'a sincèrement pas envie de la foutre en pls au bout de trois secondes quoi.
* reste, t'inquiète, tu peux continuer à ranger, de toutes façons les infirmières rangent n'importe comment alors fais toi plaisir sérieux.
il hausse les épaules avant d'aller s'asseoir sur le bord du siège principal, cherchant son dossier pour y griffonner quelque chose, avec l'air du on est jamaismieux servi que par soi même.
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