⌥ EVENT D'HALLOWEEN

EVENT D'HALLOWEENla nuit - sujet officiel

équipe n°5 : lior & kenneth.Vous ne savez pas trop ce que vous faites tout les deux, mais Kenneth, Lior t’a agrippé par le bras en s’enfuyant du local sportif et vous vous êtes dirigés ensembles au premier endroit où vos jambes vous ont porté… La cafétéria. Une petite faim peut-être ? En attendant, la salle est vide comme jamais. Vous entrez et vous refermez la porte derrière vous. Que faire, maintenant ?

Qu'est-ce que c'est que ce bordel à cul. Tu pensais que t'étais tranquille, t'avais même commencé à aborder une nana, et v'la que la lumière s'éteint. Si c'était juste une prank à la limite ça pourrait être marrant, mais non ? Voila qu'on vous dit d'évacuer. T'as cru à une blague, au début. T'as vérifié si t'avais toujours ta meilleure amie la flasque avec toi et c'était bon.

Et puis à un moment, y'a un gamin ensanglanté qui est apparu. Et généralement c'est assez creepy pour te déranger. Et puis quelqu'un t'a pris par le bras et t'as pas eu le choix, t'as du continuer à courir. Est-ce que c'est une attaque de Daesh ? Tu savais que c'était pas une bonne idée de balancer des #JeSuisCharlie sur internet. Putain, tu sais même pas ce que tu dis ! C'est l'alcool qui parle à ta place. Mdr #rebelledeouf.

Bon du coup t'as commencé à courir parce que t'as pas vraiment envie de mourir. Eh. Eh mais ? Attend. Si tu meurs, t'as plus besoin de vivre ce cauchemar, non ? Du coup, ça pourrait être intéressant d'aller insulter le fameux "IL" dans "il arrive". Genre "eh fdp jte soulève, ramène toi ! tu va faire quoi, me planter ?" pour mourir d'un coup de couteau. Mais c'est l'alcool qui parle et se faire planter ça fait mal. Alors vous êtes rentrés dans la caféteria. Et c'est vide. Mais y'a des tables. Ok, c'est l'heure de se la jouer McGyver avec l'inconnu.

"Ok, euh. On peut tenter de barricader la porte et se planquer derrière le comptoir, la bas. Ou dans le bac à glaçons. Ou alors on fait une tortue en tables et on espère qu'il soit con."

Mais en attendant, t'as besoin de courage en bouteille. Alors tu récupères ton whisky et tu t'enfiles une gorgée.

"Et si c'est une blague, c'est de la merde et je mettrais un pouce rouge.

La situation échappait totalement à mon contrôle - à celui de tout le monde. Personne n'aurait pu prévoir un tel événement, et de toute évidence, ça n'avait pas été dans le gymnase que mon aide avait été nécessaire. Je fronçais simplement des sourcils en observant celui qui était entré, couvert de sang, nous hurlant de fuir. A premier abord, je trouvais que c'était là une très mauvaise idée de se disperser mais avant d'avoir pu calmer le jeu, les élèves fuyaient dans tous les coins... Quelle bande de nigauds. Si danger il y avait, ils seraient les premiers à y succomber.

Toutefois, je fus contraint de me joindre à la fuite lorsque l'endroit se vidait, puisqu'à présent ce lieu ne représentait plus du tout un refuge pour la menace extérieure. Le soit-disant danger, ce "il", pouvait tout à fait se mélanger à la foule en panique. Je grinçais des dents et tentai au moins de sauver l'un d'eux, puisqu'il aurait été fort malheureux d'être enseignant sans aucun étudiant à qui enseigner. Je le regretterais toutefois rapidement, car une fois arrivés à une destination plus ou moins correcte, le jeune blond que j'avais pris avec moi se révélait.... Inutile et éméché.

Un boulet.

J'eus la pensée de l'abandonner dans un coin, de lui mettre mon pied au derrière pour qu'il s'en aille trouver une autre cachette, mais je me contentai de soupirer et de prendre mon mal en patience. Je m'étonnai cependant qu'il n'y ait personne à nos trousses, qu'aucun autre n'ait eu l'idée de rejoindre la cafétéria. Tant pis, nous ferions sans.

Cette bouteille ne te sera pas d'une grande utilité, dans l'état actuel des choses, à moins qu'on en fasse une arme si le besoin s'en fait sentir. Pour l'instant, range ça et aide-moi à pousser les tables contre les portes.

J'ai aussitôt abandonné l'idée de le vouvoyer, de le traiter correctement, parce qu'il y a bien plus urgent. Et je me défis de ma veste royale, me gênant dans mes mouvements, pour me mettre au travail. Je bougeai les chaises afin d'atteindre une première table que je poussai avec une certaine difficulté vers la porte. Elle devrait bloquer l'accès, pour un temps.

@Kenneth O'hara

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lauz

Yo yo yo yo yo yo yo je suis le rat qui fait du rap. C'est ce que t'as en boucle dans la tête ? D'ou ça vient ? Aucune idée. Mais c'est sûrement pas ça qui va te sauver. Et l'autre type a pas l'air commode (ni chaise). Et t'es pas sur que tu puisses effectivement régler la question avec de l'alcool. Mais c'est une bonne idée, non ? Bon allez, t'as bu du courage, c'est l'heure de prouver que t'as des gros bras la chatte à popeye.

"Ouais, ouais. C'est ça."

Et toi tu galères beaucoup moins à pousser les tables. Déjà parce que t'as l'habitude, et ensuite parce que t'as pas l'air d'être foutu comme un enfant de huit ans. Parce que c'est bien beau d'être grand, hein !

Une fois que t'as avancé une table contre la porte, t'en rapproches une autre. Vous vous retrouvez vite à faire une belle barricade qui tombera probablement au premier coup d'épaule, mais c'est déjà ça. Vous rajoutez des chaises et tout le bordel. C'est quoi cette merde, vous jouez à Minecraft ou quoi ?

"Eh, il faudrait mettre de l'obsidienne, ça bloque même la tnt."

Mais ça a aucun sens, ce que tu dis. Il a peut être raison, l'inconnu. Il faudrait que tu redeviennes sobre, et vite.

"Vous auriez pas de l'eau, par hasard ?"

@Lior Viklund

Déplacer tout ce merdier avait fait un bruit monstrueux et, si nos pas martelant le sol plus tôt lorsque nous courrions dans les couloirs n'avaient alerté personne, il était évident qu'à présent, tout le campus savait où nous trouver. Honnêtement, peu m'importait ; d'un côté, j'étais plutôt certain que le boucan avait dû éloigner les plus peureux, tout ceux dont on n'a pas à s'inquiéter, et de l'autre, si danger il y avait, il viendrait plutôt à nous qu'ailleurs. J'en gardai l'information pour moi, jugeant inutile d'alarmer l'idiot coincé avec moi - je le regardai en soupirant, mais me rassurant en me disant qu'il servirait très bien d'appât.

De l'eau ? Hn... Etant donné que nous sommes dans la cafétéria, tu ne devrais avoir aucun mal à en trouver et, vu notre situation, personne ne t'en voudra de te servir dans les réserves.

Est-ce que j'avais l'air de transporter une bouteille d'eau sur moi, sérieusement ? De ma chemise à mon pantalon droit, je n'étais même pas sûr d'avoir la moindre poche. Néanmoins, si cela pouvait l'aider à se trouver une utilité, qu'il s'en aille donc dessaouler plus loin. Je croisai les bras en regardant notre petite forteresse, me demandant s'il n'y avait pas meilleur moyen de coincer les portes ; ou, en tout cas, les faire tenir ainsi plus longtemps. La cafétéria ne m'offrait pas un choix énorme au niveau des ressources. S'il y avait eu des barres de fer, ou une corde....

@Kenneth O'hara

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lauz

Bon. T'es dans une cafet. Tu peux trouver facile, nan ? Du coup t'abandonnes lâchement la construction d'un barrage qui servira pas à grand chose vu le bordel que vous avez fait et tu te décides à trouver de l'eau. Tu sautes par dessus le comptoir avec une agilité détonante vu ton taux d'alcoolémie, et tu te retrouves côté bouffe. Eh. Si t'avais su, tu serais venu piquer des trucs avant. Bon, tu mets pas longtemps à trouver des bouteilles d'eau. Cool. Du coup t'en attrapes une que tu te mets à boire. Eh. Si t'es assis derrière le comptoir, on peut pas te voir, pas vrai ? Tu fais signe à l'autre de venir. Et tant pis si il veut pas. Au moins, toi, tu sera à peu près caché.

Il s'était trouvé une cachette, le saligaud. Comptait-il me laisser, là, planté devant la porte à attendre ma mort prochaine ? Je distinguai son mouvement dans l'obscurité et arquai un sourcil, intrigué par ce personnage qui semblait avoir délaissé son cerveau au fond de sa couette. C'était son rôle, de jouer l'appât, pas le mien. Alors je n'y réfléchis pas bien longtemps avant de faire mon chemin jusqu'à lui, installé contre le comptoir et à guetter le moindre bruit suspect. Le problème, c'était qu'il n'y en avait pas un seul. Nous étions seuls, dans le noir, et personne ne semblait vouloir nous inviter à danser ce soir. Je n'aimais pas ça - rester en vie, oui, mais ne rien savoir de la situation, très peu pour moi et mes nerfs.

Combien de temps allons-nous rester ainsi, à se cacher du grand méchant loup ?

Je chuchotai, plus parce que je voulais être certain qu'aucun son ne m'échapperait, que par prudence d'être repéré.

Avec tout le bruit que nous avons fait, je m'attendais à la visite d'au moins une personne, et pourtant, rien à signaler pour l'instant.

J'osai jeter un oeil par-dessus le comptoir, plissant les yeux pour essayer de distinguer notre bordel devant la porte. Bien entendu, ça ne tiendrait pas plus d'une minute, mais ça nous préviendrait au besoin et ralentirait un minimum la quelconque personne qui s'aventurait par ici.

@Kenneth O'hara

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lauz

le silence s'étire, vous n'êtes pas très bien, tous les deux, pas vrai ? c'est sans doute pire encore lorsque vous voyez une silhouette passer une fois devant les portes vitrées de la cafétéria. et puis une deuxième fois. et encore une fois, et puis ses mains trempées de sang qui s'accrochent à la poignée, essayent de la faire basculer, encore et encore. et puis finalement la table qui crisse lorsqu'il parvient enfin à ouvrir la porte, le souffle paniqué. raven n'est pas très bien, et comme en témoigne tout le haut de sa veste de costume imbibée de sang, il ne tiendra probablement pas très longtemps. il tremble comme une feuille, et même si sa silhouette qui se découpe sur la lumière de la lune est particulièrement inquiétante, il n'a pas réellement l'air en mesure de blesser qui que ce soit.

* il y a quelqu'un ?

il y a forcément quelqu'un, il n'est pas idiot. c'était bloqué de l'intérieur, il ne demande pas ça au hasard, finalement. il s'appuie à la table et grimace. vu sa dégaine, il n'avait clairement pas prévu d'aller au bal de la fac. il avait probablement d'autres projets ce soir.
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event d'halloweenle jour - sujet officiel

équipe N°5 : lior & kenneth

À L’ATTENTION DE TOUS LES JOUEURS.
LE JOUR SE LÈVE.

Le ciel est toujours sombre et la lune toujours bien haute parmi les nuages, mais les lampadaires du campus se rallument soudainement, dans un flash. Vos portables et vos lampes de poche fonctionnent à nouveau ! Tout semble calme dans le campus. Comme si de rien n’était… Pourtant vous pouvez voir le sang ; et bien pire encore ; il y a des gens effondrés dehors. Des cadavres ? Ou alors sont-ils inconscients ? À vous de nous le dire… Cependant faites vite : le jour ne durera pas éternellement. Et la lumière s’en ira à nouveau.

Bon. BON BON BON. PROBLEMEN. GROSSEN PROBLEMEN. Parce que votre barrage du cul aura tenu à peu près trois minutes face à la forte puissance de Raven de Guise, le Edgar Allan Poe des fanfics d'Oji. Bon. Tu sens ton portable vibrer dans ta poche. C'est l'heure d'être le sauveur de l'humanité. Ta première idée, c'était de balancer les bouteilles d'eau dans la face de celui qui pourrait essayer de vous faire du mal.

Tu tapotes un texto sur ton téléphone et tu le laisses à l'inconnu. Si il le lit (parce que bon il a pas l'air d'avoir la lumière à tout les étages) il devrait comprendre. "Je te sauve, je vais le dégager d'ici. Si je meurs, raconte la légende de Kenneth le survivant. Et dit à Cléora Haros que je l'aimais lol".

Une fois que le message est transmis, tu lui fais signe de se taire et tu te lèves pour sauter par dessus le comptoir. T'es assez loin de Raven et tu devrais éviter un coup de couteau, sauf si t'affrontes Usain Bolt.

"Erh. Raven ? Je suis la. Bon, tu savais que j'étais la, les tables ça se téléporte pas par magie. Euh. Est-ce que ça va ? Je veux dire, t'as quand même pas mal de sang sur toi. Tu te la joues Carrie ?"

Ferme ta gueule. Putain de merde ferme ta gueule. Pourquoi est-ce que tu peux pas fermer ta gueule ?

"Par pitié, dis moi que c'est pas toi qui est responsable de tout ça. Parce que ça m'ennuierait que tu me mettes un coup de couteau. J'ai entendu dire que ça faisait mal."

Forcément, nos fortifications ne tiennent pas longtemps ; je m'y attendais, cela allait de soit. Lorsque j'avais regardé par-dessus le comptoir, je l'avais vu arriver, poser ses mains ensanglantées sur les portes. J'avais froncé les sourcils à cette vue, plutôt alarmante. Ami ou ennemi ? C'était si difficile à dire, à première vue et, dès qu'il avait poussé les portes, s'était frayé un chemin à l'intérieur, je n'étais plus visible, à nouveau correctement caché derrière le comptoir. Que les lumières soient revenues, à cet instant, ne m'était pas favorable et je retins un juron de s'échapper de mes lèvres. L'on n'était plus à la merci de l'obscurité, certes, mais cela voulait également dire que nous ne pouvions plus nous cacher dans la pénombre. Et là, nous étions fait comme des rats.

C'était sans compter sur l'intervention de l'idiot qui partageait ma cachette. Il s'offrait de lui-même en tant qu'appât, parvenant à m'épater avec ce coup que je ne m'étais certainement pas attendu. Et, avec l'attention posée sur lui, je risquai un regard par-dessus le comptoir, observant rapidement le nouvel individu. Raven De Guise ? C'était l'un de mes élèves, je le connaissais. Et il était couvert de sang. Difficile à dire si c'était le sien, ou celui de quelqu'un d'autre, mais je ne voyais pas - de là où je me tenais, en tout cas - d'arme en sa possession. Quelles étaient mes chances, à présent ? Je calculai rapidement avant de me décider à quitter à mon tour la cachette ; je le sentais mal, et finalement je ne voulais pas avoir la mort du blond sur ma conscience, pas si je pouvais y faire quelque chose.

De Guise, êtes-vous blessé ?

C'était de loin la question la plus importante que j'avais envie de lui poser mais, l'autre idiot en avait déjà posé plusieurs et je ne voyais pas l'intérêt de le répéter - même si c'était pour le corriger sur sa façon de le questionner. Et, tout comme lui, je restai à une distance de sécurité, tout en me tenant éloigné du blond.

@Kenneth O'hara

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lauz

raven soupire profondément. il y a bel et bien des gens. tant mieux. ça aurait été vraiment effrayant de tomber sur eux alors qu'ils cherchaient à réellement se cacher. il jette un regard au blond, dans un premier temps, et fronce légèrement les sourcils. puis relève machinalement les mains en guise d'innocence.

* excuse moi mais ... on s'connait ?

il a balancé son prénom et tout. en tout cas, il n'a pas vraiment l'air de vouloir lui sauter à la gorge. d'ailleurs, de peur de prendre un coup, il semble même vouloir complètement rester vers la porte, ce qui n'est pas nécessairement la meilleure solution lorsqu'on veut survivre. mais tout de même. il relève les yeux vers celui qui vient d'apparaître et finalement échappe un sourire visiblement soulagé.

* monsieur viklund ! je ... je sais pas trop. et... et vous ?

il baisse les yeux vers tout ce sang et la tête lui tourne un peu. il n'a pas vraiment mal, mais c'est probablement l'adrénaline. il fronce les sourcils en fixant ses mains. de toute évidence il n'avait pas remarqué. il s'appuie contre l'une des tables, le temps de retrouver un peu ses esprits.
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HRP : -

La vie de ta mère le mec est ensanglanté et sa veste est foutue mais il veut que tu fasses des courbettes. fdp va. Bon au moins il a levé les mains en l'air (alé alé alé) et il a pas l'air d'avoir d'armes. Toi aussi tu montres tes mains. Vides, à part une bouteille d'eau. Parce que bon, t'as soif. Ehhhh maintenant que t'as été courageux, est-ce que c'est pas le moment pour se soûler ??

"Pas vraiment mais j'allais pas te vouvoyer t'as genre le même âge que moi."

Tu t'approches de la fenêtre, flasque à la main. Tu pensais boire, et t'as vu un tas par terre. On est pas en automne, pourtant. Oh. Mais. C'est. Pas. Des. Feuilles. C DES CORPS LOL. MODE PANIQUE ACTIVE. T'as dessoûlé beaucoup plus vite que prévu et honnêtement ça te fait pas tant de mal que ça. Tu ranges ta flasque dans ta poche et tu t'éloignes de la fenêtre, petit pas par petit pas.

"Ok donc y'a des tas de cadavres dehors et ça choque personne. C'est quoi cette merde. Et c'est quoi ce sang ? Il est à toi ? T'as besoin de quelque chose ? De l'eau, des bandages, peu importe?"

Parce que si vous êtes 3, ça sera plus simple que si vous êtes 2. Mathématiques appliqués.

Tu traces. Tu vas le plus vite possible, tu vas si vite que t’as presque l’impression de traîner Amaury derrière toi, parfois. T’es dans un état, Aedan, sérieusement. Mais qui pourrait t’en vouloir, là, maintenant ? T’as le souffle court. Tu cavales comme si t’avais la mort aux trousses, et, c’est très probablement vrai. Ton cerveau fonctionne à une vitesse folle. Tu repenses au professeur de théâtre, mais tu te doutes qu’il s’est pas infligé tout ça tout seul, alors, tu en viens à te dire qu’il y a quelqu’un d’encore plus dangereux qui rôde.

C’est la voix d’Amaury qui te tires de tes pensées. Et tu hoches la tête. T’es plutôt d’accord … c’est triste, mais après tout ça, tu veux t’en tirer, et tu veux qu’elle s’en tire aussi. C’est elle et toi, et tant pis pour les autres. Tu lui en dois une, en plus. T’oublies pas qu’elle t’a sans doute sauvé la vie. Tu souffles … la cafétéria est en vue, et tu distingues des formes à l’intérieur. Y’a des gens. Des gens vivants. Alors t’accélères encore, et puis devant la porte, tu ressers la lame entre tes doigts, et tu te faufiles à l’intérieur. Vous êtes couverts de sang, bon sang, bonjour l’image. Mais est-ce que c’est vraiment important ? Pas vraiment. Pas maintenant. « Vous avez une idée de ce qui se passe ? » Tu ne prends pas vraiment le temps de saluer, de te présenter, ou autre. T’es encore bourré d’adrénaline. Par contre, tu lâches pas Amaury, ah, ça non. Tu l’as même approché de toi, et t’as resserré encore ton emprise sur sa main. Tu peux pas la perdre…

Je n'eus pas le temps d'en placer une qu'ils s’enchaînent les uns les autres, du blond qui réalise les dégâts dehors avec cette sale situation qui ne fait que s'empirer au fil des secondes, à cette nouvelle tête qui s'invite derrière De Guise - et je n'ai pas réfléchi plus d'une seconde avant de tirer mon élève par le bras, le mettant derrière moi pour lui offrir à la fois une barrière de mon corps au besoin et un bon moyen de me planter dans le dos. Pas que je ne lui fasse pas confiance ; je ne fais confiance à personne. Mais je ne pouvais pas le laisser, là, sans doute blessé, à la merci de ce nouveau type que je ne connaissais pas, alors que la lame qu'il tenait ne m'avait pas échappé.

Mis à part qu'on se fait doucement mais sûrement tous décimés ? Non, pas vraiment.

Je regardai derrière moi, le jeune De Guise qui venait de débarquer tout aussi couvert de sang qu'eux, et je me questionnai sur ce qu'il savait, de plus que nous. S'il avait été blessé, c'était sans doute qu'il avait croisé un indésirable, et si l'on pouvait en connaître l'identité, cela nous aiderait grandement à trouver une stratégie, que ce soit de contre-attaque ou pour simplement survivre en lui échappant.
Je reportai mon regard sur les deux nouveaux venus, une jeune fille cachée dans le dos du grand brun. Je plissai les yeux. Difficile à dire si nous devions nous en méfier - mais, personnellement, je me méfiai de tous. Ah, j'allais sûrement y passer.

Ne restez pas plantés là. Vous avez envie que le tueur, s'il n'y en a qu'un, s'attaque à vous par derrière ? Dépêchez-vous d'entrer.

Je soupirai. Être enseignant ? Vraiment ? C'était sans doute là la pire idée de toute ma vie et je le regrettai fortement à présent.

Est-ce que l'un d'entre vous est blessé ? Je peux difficilement me fier au sang que vous avez... tous sur vous. Mais où diable avez-vous traîné pour finir dans une tenue aussi déplorable ?

J'avais presque l'impression de les sermonner de ne pas avoir su rester propre. Pourtant, non, j'essayais simplement de découvrir ce qu'il leur était arrivé, autrement qu'en posant directement la question. Même si cela nous sauverait probablement quelques minutes. Précieuses minutes.

Event d'Halloween

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lauz

tu n'es tellement pas rassurée, avec eux. tu suis aedan, tu t'accroches, tu te souviens bien de la quasi promesse silencieuse que tu lui as faites et tu observes les nouvelles têtes. tu ne connais personne, aucun des trois visages présent ici ne t'est familier et tant mieux. tant mieux ce sera plus facile, parce que si l'un d'eux est dangereux, si un psychopathe débarque, t'auras pas à choisir. ce sera aedan, et c'est tout. accrochée à son bras, tu restes en retrait, presque dissimulée derrière lui. y a ce mec, derrière le plus vieux, ce mec couvert de sang que tu sens pas du tout. vous échangez un regard pendant un instant et t'as un vieux frisson. tu tire un peu le bras d'aedan, te glisse à l'intérieur, ferme derrière toi mais bizarrement tu gardes bien ta main sur la poignée de la porte. ok, c'est dangereux, mais le danger ne vient pas nécessairement de l'extérieur, finalement. et ça vous l'avez bien compris.

le prof de théâtre a tenté de nous massacrer et on a dû se défendre.

vous passez pour des tueurs comme ça... mais après tout. après tout, est-ce que vous l'avez tué ? non. non probablement non. il était encore vivant. il saignait encore. un corps qui saigne vit encore. bien sûr. mais d'un côté, tout ce sang...

event d'halloweenla nuit - sujet officiel

équipe N°5 : lior & kenneth & amaury & aedan

À L’ATTENTION DE TOUS LES JOUEURS.
LA NUIT TOMBE.

Voilà, votre temps est écoulé. Toutes les lumières s’éteignent à nouveau, tout comme vos portables et vos lampes de poche. Vous vous retrouvez dans le noir - espérons que vous avez pu progresser et vous mettre en sécurité pendant ce temps de repos. Le calme est toujours présent dans le campus, mais vous pouvez sentir que l’atmosphère se fait plus pesante, presque insupportable. Vous entendez des pleurs résonner dehors, sans vraiment en déterminer la source. Le danger est tout près de vous, vous pouvez le sentir.

le voilà derrière son professeur, monsieur viklund. et la lumière s'éteint à nouveau. il a eut temps d'échanger un regard avec la jeune femme et les lumières s'éteignent. il échappe un petit soupir las, fatigué et franchement inquiet. il s'accroche au professeur et le tire un peu vers lui, soudainement très inquiet.

* j'ai peur.

il murmure, près de son oreille tout près de lui avant de fermer les yeux un instant. bizarrement il braque son regard sur l'extérieur. il reste figé là, accroché à lior. il est inquiet et de toute évidence, les deux derniers arrivés, raven ne les sent vraiment pas. tout comme l'étudiant qui était là avant lui.

* monsieur, j'les sens pas.
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HRP : -

Il erre dans le campus. Il a mal. Il souffre. Tout son corps le tire, le tiraille, il se sent partir - il n'a plus rien.
Seulement... Cela faisait peu de temps qu'il était revenu à lui, mais... Il avait faim. Oh, Sephiroth mourait de faim...

Il avait...
Si...
F̵̙̳̆͒Ạ̶͇̙̄̚ͅÌ̵͈̳̳M̸̼͓̃̊̽͑̈

Ses yeux étaient rouges, brillants dans la nuit. La bave aux lèvres, l'esprit vide. Il voulait mourir.

I̵̛̩̹̿͐L̵̢̘͕̰͔̐̔͆̎ ̷͎͉̯͕̌M̴̛̬͒͠O̸̢͓̩͗͆̕Ũ̶̻̙̗R̷̫̦͗͗͋A̴̘̙͗̾̇I̷̗̗̪͋͜T̸̞̝̫͖͍͊͂́ ̴̼̗̈́̑̄̄́Ḏ̴̇̀͘Ẹ̵͕̀̌́͋ ̷͉̀F̴̺̟̲̤̯͒̅̏̕Á̵̛̗͉̉́̃I̶͔̜͍̩̠͆̄̇̽M̸̢͙̱͉̉̇̆

Il était entré sans un bruit dans la cafétéria - ils n'avaient rien eu le temps de faire, à peine de cligner des yeux que le sang giclait sur les murs, les tables.

Il avait attrapé K̵̮̪̭̦̳͌ę̵̻̀̿͌̚n̸͈̮͛͛̎̓̋ͅn̶̪̈́ȅ̴̬͖͕͆t̴̛͈̭̥̮̪̽̃͠͠ḧ̴̻́͑̐̃͒ ̵̬̈́̍̀O̴̿̒̀̋͜'̵̭͚̺͗͘ ̴̼̟̈́͗̈̎H̶̹̦̀ȁ̸̡͚r̴̥̩̝͙͇̓̒̐̈̽à̶̞̝̳̅͂̾ et l'avait lacéré. L'avait jeté par terre, et ses crocs l'avaient pris au cou. C'était un carnage.

Ĭ̷̫̿͘l̸̢̜̦̲̾́̔ ̷̦̏m̵̜͂͠ơ̵̯̍̆̋̈́ủ̶̜̝̩̞͋̊́̈́͜ṛ̸̮̩̝͔͆́à̷͈̙ȉ̷̮͇̼̯t̸̡͖̟̗̾̍͠ ̵̢̱̱͗̽͊͠d̵̜̮̭̽̀͂̕e̶̹͙̓̎̀͒ ̷͖̍́̔f̴̙̯̭̘̀̐̿̒a̶̱͓̤̹͗̑͘i̸̎̅͜͝m̵͉̓͆̉.
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HRP : -

Oh, le sens, ce climat de méfiance. Cette atmosphère lourde, et si pesante, ces regards qui planent sur vous, remplis de suspicion. Personne ici n’a l’air disposé à vous faire confiance, à toi, ou Amaury. Peut-être que c’est compréhensible, vu votre allure, mais toi, ça te met immédiatement sur la défensive, et ça renforce encore ce pacte conclu avec la brune, derrière toi. « Ça va. » Chez toi, c’est bénin. Amaury va bien. D’ailleurs, elle prend les devants en expliquant ce qui s’était passé, en gros. « Je pense pas qu’il soit mort, si vous vous posez la question. » Bizarrement, t’en étais presque certain. Même si c’était loin d’être rationnel.

Et puis … alors que t’es occupé à observer tout le monde. Les ténèbres reviennent et l’ambiance change à nouveau. Par réflexe, tu te dresses devant la jeune femme, en protecteur. Personne ne la touchera. Personne. Le silence s’installe pour quelques secondes, puis … ces yeux apparaissent. Deux billes rouges qui percent la nuit, avant que le carnage ne commence. Tu ne sais pas lequel a été attrapé. T’en sais rien, mais tu sais qu’il ne faut pas rester là. Tant pis. Tu sauveras personne d’autre qu’elle, de toutes façons. Personne. C’est elle, et toi. C’est tout. Ça s’arrête là. « Ouvre… Amaury, ouvre, on s’en va… » C’était pas une bonne idée de venir ici. Pas une bonne idée du tout. C’est bien trop dangereux, et vous avez déjà vu assez de fou furieux pour la soirée. Hors de question d’en affronter un autre. Tu recules, et vous voilà de nouveau dehors, la lame tendue devant toi, tu recules, encore, encore, et encore … en silence, dans le noir, sans savoir quoi faire, où aller.

Ok bah très bien super vous êtes passé de "olala faut se cacher au secours" à "ptdr allez fiesta on est 5 on parle fort !". Vraiment, idée de merde. En plus l'autre cheveux blancs a d'yeux que pour l'inconnu du cul et t'es juste là comme un con. C'est ça ! barrez vous ! De toute façon c'est de la merde et vous allez tous crever ici.

Ils viennent de partir les deux inconnus. Mais un des deux avait un couteau. T'aurais peut être du prendre un couteau.

"Bon, on bouge ou on attend de se faire chopper comme des guignols ? Parce que c'est pas le tout hein mais c'est pas deux tables et une bouteille d'eau qui"

Qui quoi, déjà ? Ah oui. Qui rien du tout. Parce que tu viens de te faire plaquer au sol comme un espèce de gros fragile. Mdr. Mais d'abord t'as pris un grand coup de griffe dans le dos. Putain de noob qui tuent dans le dos. T'as eu le temps de cracher du sang pour finir ta phrase, quand même. Et puis t'as vu deux points rouges s'approcher un peu vite. T'as juste eu le temps de parler une dernière phrase.

"Suce mes b"

Bon, c'est ça tes dernières paroles ? Super. T'es imbibé d'alcool et en plus ta dernière phrase c'est une insulte. T'as le temps de sentir les crocs une fois, deux fois. Et puis plus rien. Plus de haine. Plus de tristesse. Plus de colère. Plus d'alcool, plus d'amour. Plus de Cléora. Tu vas le regretter, ça.

xxxxxxx

Merde. T'es ou ? T'es dans ton salon. T'es chez toi. Tu regardes tes mains. Ok, c'est bien les tiennes. Qu'est-ce qui vient de se passer ? T'es devant ta console. T'as un peu faim, tu devrais te lever pour aller chercher un truc à manger. Enfin. Tu pourrais créer ton perso, d'abord. Après tout, tu viens d'acheter Ojisatsu, c'est pas pour regarder l'écran titre.

C'est à peine si l'on a le temps d'en apprendre un peu plus sur la situation, de savoir d'où ils sortent, de quelle épreuve se sont-ils échappés. J'ouvrai la bouche, pour répondre à De Guise, dans mon dos, lui dire que je suis de son avis, mais plus parce que je ne sens aucun d'eux. Même celui-là, à qui j'offrais mon dos, mais qui ne me m'y poignarda pas, malgré les occasions qui se multipliaient. Non, ce n'était pas moi qui s'était retrouvé à déverser son sang, à repeindre l'environnement de rouge - mais l'on ne voyait pas ce massacre, on ne faisait que l'entendre, dès que les lumières s'étaient à nouveau éteintes.

Je bloquai, figé dans une peur nouvelle et dévorante, à laquelle je n'étais pas accoutumé. Un poids énorme qui s'abattait sur mon estomac et me tirait vers le bas. Toute cette sordide histoire devenait bien plus réelle, d'un seul coup. Et il m'achevait presque dans sa terreur, avant que le monstre aux yeux luisants ne se tourne vers moi ; je me repris cependant rapidement, après avoir entendu que les deux autres s'en allaient. Merveilleuse idée. Cet endroit ne représentait plus le moindre refuge, ne serait-ce que pour quelques secondes, alors je ne pouvais qu'attraper l'étudiant derrière moi, mes doigts se refermant autour de son poignet, et je le tirai à ma suite en me dirigeant à l'aveuglette vers les portes. Je butai maladroitement contre les tables poussées et trouvai mon chemin en tâtonnant dessus.

Ce n'était pas mon but, de laisser le jeune blond se faire dévorer, de l'abandonner à son sort ; mais j'étais réaliste, ce monstre ne le laisserait pas s'en sortir et je ne pourrais rien y faire. Strictement rien. Il avait cependant brillamment rempli son rôle d'appât, et si je croisais cette Cléora, je lui ferai parvenir son message. Je n'oublierai pas.

Mais, pour l'instant, je devais survivre pour cela, alors je fuyais à toute allure. J'essaierais de protéger cet étudiant, au moins.

Event d'Halloween

watching for comets

lauz

c'est arrivé vite. tu n'as pas réellement eu le temps de réagir. en un battement de cil l'obscurité était revenue, et un battement plus tard il y a ces yeux rouges et celui d'encore après le sang gicle sur ton visage. tu passes ta main libre dessus, pour essuyer tes yeux, avant d'ouvrir la porte doucement et tirer aedan dehors. depuis l'extérieur tu vois le sang gicler sur les baies vitrées de la cafétéria et pendant de longues secondes tu restes muette, interdite, tu marches pour t'en éloigner, sans savoir où tu vas, mais tu marches encore et encore. alors t'avances, vers le bâtiment des lettres et des arts, la boule au ventre. tu sers la main d'aedan, probablement à lui en faire mal, comme ça, vu tes ongles plantés dans sa peau. tu veux juste survivre, tu veux juste qu'il vive, tu veux juste vous trouver un coin tranquille pour tous les deux. tu pousses la porte du bâtiment et te remets finalement à respirer là, à l'intérieur.

event d'halloweenla nuit - sujet officiel

équipe N°5 : lior

À L’ATTENTION DE TOUS LES JOUEURS.
DE NOUVEAUX PARTICIPANTS ONT REJOINT LA PARTIE.

tout était arrivé si vite, il s'était redressé, et puis il avait attrapé le poignet du professeur, et finalement il l'avait tiré à l'extérieur, par la porte de secours qui ne s'ouvrait que de l'intérieur, et ils s'étaient retrouvés derrière la cafétéria, face au froid mordant. oui, raven était complètement frigorifié, tremblant de peur et de froid.

* il... il est mort ?

il avait murmuré. il avait l'air mort. il avait tellement l'air mort quand ils étaient partis. il avait l'air terrifié, accroché comme ça à lior.

* où est-ce qu'on va aller ?
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HRP : -

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