ma bouffe ! (libre)

Flèches rassemblées. Arc soigneusement rangé. Ton matériel pour le tir à l’arc, c’est sans doute ce dont tu prends le plus soin, en réalité. Parce que bon, pour le reste, faut avouer que t’es légèrement bordélique sur les bords. Faut voir la gueule de ta chambre, en fait. C’est abusé. Y’a des fringues partout. Des affaires dans chaque recoin, si bien que tu manques de t’étaler au sol tous les matins, quand t’es mal réveillée. Bref. Un jour, tu prendras ton courage à deux mains pour faire réellement le ménage. Genre, vraiment. Pas seulement en fichant la poussière dans un coin et le reste dans un coin de ton armoire, voir sous ton lit comme une gamine de treize ans.

Tu t’étires largement, et puis tu fais craquer quelques-unes de tes phalanges avant de regarder l’heure, d’attraper tes affaires, et de quitter le terrain. Tu as particulièrement faim. En fait, le contraire serait le plus étonnant étant donné que tu as pour ainsi dire absolument toujours faim, ou plutôt, soyons précis ; tu as toujours envie de manger. Tout et n’importe quoi. C’est toutefois sans te presser que tu te diriges vers le restaurant universitaire … une fois c’est la cafétéria, une fois c’est ici, tu aimes bien changer. Et puis au restau', tu as l’avantage de pouvoir bénéficier d’un repas bien complet sans effort. Tu prends ce à quoi t’as le droit, et généralement, c’est largement suffisant. D’ailleurs, ce soir, le menu te plait bien, alors tu charges ton plateau. Et puis tu le soulèves tant bien que mal, le soutenant d’un bras tandis que l’autre s’efforce et maintenir tes affaires que tu n’as pas pris le temps de déposer à la résidence. Tu jettes un œil sur les tables … il n’y a pas grand monde, alors à la première table libre que tu vois, tu accélères légèrement, sans prendre la peine de regarder sur les côtés. Et fatalement, parce qu’il fallait bien ça, tu percutes quelqu’un de plein fouet. Ton plateau ne résiste pas au choc, il glisse de ton bras et vient s’étaler sur le sol sous ton regard totalement horrifié. Non seulement c’est la honte, mais en plus c’est ton repas qui est maintenant étalé par terre et mélangé aux éclats de vaisselle cassée. « Ma bouffe … » Petite voix, toute douce et pourtant emplie de détresse.

ma bouffe ★ ft. jahel
(outfit)
elle ne savait pas trop si c'était l'approche de l'automne qui la mettait dans un état pareil, mais ces derniers temps, ludmilla était plus que pitoyable. on aurait même pu croire qu'elle n'avait plus toute sa tête, honnêtement. elle oubliait des choses. faisait n'importe quoi. était épuisée et s'endormait dès que l'occasion se présentait - tout ça pour se réveiller encore plus fatiguée qu'avant. même monsieur blackburn l'avait gentiment invitée à prendre une pause, au moins histoire de se ressourcer avant de reprendre le travail. elle ne l'avait pas mal pris. mais elle était un peu blessée dans son ego, quand même. du coup elle prenait son temps pour se retrouver, avec son éternel air semi-endormi semi-perdu au visage. elle ne faisait pas exprès, vraiment. mais elle était plus que naze, là. elle avait à peine la force de venir se restaurer. et puis...

*boum*
!

sans même comprendre ce qu'il s'était passé, elle se retrouvait par terre au milieu de morceaux de vaisselle brisée. oh, non, sérieusement... la gêne ne tarda pas à paralyser son corps, pendant quelques instants qui semblent suspendus dans le temps. tout le monde les regardent, bon sang. les ? oui. elle et la jeune fille qui a renversé son plateau. elles se sont bousculées et forcément... la jeune femme a déjà les mains prises avec ses affaires, alors ludmilla se redresse, et commence à rassembler la vaisselle brisée sur le plateau tombé par terre à l'aide d'un couvert, en attendant qu'on vienne leur apporter de quoi nettoyer. heureusement qu'elles n'étaient plus ni l'une ni l'autre au collège, sinon les gens auraient tapé sur leurs tables et tout... quelle horreur. elle relève vite fait la tête vers l'inconnue et lui sourit, essayant de la rassurer. elle se doute bien que ça doit être la honte pour elle aussi. et puis elle semblait avoir super faim...

c'est pas grave. je te donnerais mon plateau, je n'étais pas encore allée le chercher... et puis j'ai pas très faim.

T’es plantée, là. Et t’as sans doute l’air d’une idiote, parce que t’as sans doute l’air d’être dépitée, voir largement attristée. Faut dire que t’as pas arrêté de la matinée, aussi. Tu fais peut-être que du tir à l’arc, mais tu as toujours été sportive et tu as besoin de bouger. Tu cours. Tu nages. Ce matin tu as fais les deux en plus du tir, alors t’as largement besoin de faire le plus d’énergie pour attaquer la suite de ta journée … sauf que du coup, ce que tu avais prévu d’avaler pour ça est au sol. Ton plateau préparé avec soin. Chaque aliment, choisi avec attention. Tout est détruit et déglutit en observant la jeune femme qui elle, à littéralement chuter avec ton plateau. Elle a été plus réactive que toi, dis donc. Elle s’est redressée, et elle est déjà en train de ramasser le contenu de ton plateau, de tout remettre sur ce dernier. Alors enfin, tu réagis, et tu tombes à genoux à côté d’elle. « Attends, fait attention y’a du verre. » Du verre et des morceaux d’assiette brisée. T’as franchement pas envie qu’elle se coupe, déjà qu’elle est tombée, et qu’elle à l’air d’être bien plus fragile que toi. Tu soupires. Tu te mets à ramasser rapidement, toi aussi. Manquerait plus que tu la laisses tout faire … t’étais pas comme ça. T’avais toujours été quelqu’un de sympa. « Je t’ai fait mal ? » Bah oui parce que toi, t’avais été bousculée, mais t’avais pas bougé d’un pouce. Elle en revanche… c’était autre chose. « En tombant je veux dire, tu t’es fait mal ? » T’avais franchement pas envie de causer du tort à quelqu’un, et puis elle avait l’air si gentille mon dieu. Elle avait même proposé de te filer son plateau alors que bon … elle était vraiment pas obligée, si tu avais fais gaffe aussi, ça serait pas arrivé. C’était super gênant. T’avais pas envie de priver quelqu’un de nourriture, même si clairement, t’avais vraiment besoin de manger là. « Owh … c’est pas la peine pour le plateau, c’est important de manger. Au moins un peu. » Tu rassembles quelques gros morceaux de verre, tout en faisant attention de ne pas te couper comme une idiote, manquerait plus que ça, tiens. « Au pire, on peut manger ensemble et partager, si ça te va ? Comme ça tu manges quand même quelque chose et je suis rassurée. » Et tu lui offres un joli sourire, un sourire encourageant, parce que bon, elle est un peu pâle cette jolie blonde.

ma bouffe ★ ft. jahel
(outfit)

heureusement, tout va bien. rien de cassé, plus de peur que de mal. au pire quoi, elle aura un bleu ? eh bien soit. en plus à cet emplacement, personne ne le verra, merci bien. elle adresse un sourire à la jeune femme qui a l'air bien embêtée - elle aimerait bien la rassurer, mais elle trouve difficilement les mots pour lui signifier que tout va bien, et que vraiment, ce n'est pas grave. après tout, ça arrive à tout le monde de ne pas regarder devant soi en marchant. tous les regards restent braqués sur elles encore un instant, avant que les gens ne commencent à reprendre le train normal de leurs vies. ils se remettent à manger, à discuter, à les ignorer soigneusement.

je vais bien, ce n'était pas une grosse chute.

ça aurait été plus critique si elle s'était prise le plateau dans les dents quoi. mais heureusement pour elle, rien de tout ça. elle était déjà tombée de plus haut que ça. elle était plus forte que ça. elle observe l'inconnue alors qu'elle lui propose de partager son plateau. ça lui semble bien, comme programme. au pire elle avait à manger dans sa chambre, mais la brune semble y tenir, et elle comprend. elle aussi aurait insisté, après tout elle l'avait peut-être gênée en lui proposant de prendre le plateau qui lui revenait.

d'accord, si tu veux. je dois bien avoir un ou deux gâteaux dans mon sac pour compléter le dessert, en plus !

elle lui sourit, alors qu'on vient leur apporter de quoi nettoyer sommairement. au moins pour enlever les débris de vaisselle et la nourriture écrasée sur le sol. super... elle s'en occupe rapidement, de toutes façons ça va plus vite à deux. finalement, elle se relève et aide la jeune fille à faire de même, en lui souriant. honnêtement, elles avaient du bon travail, on oublierait presque l'accident qui s'est déroulé juste avant.

bon, allons chercher à manger !

elle l'entraîne vers la nourriture pour y charger son plateau qu'elle tient avec fermeté - ce serait vraiment trop con de refaire tomber un plateau quoi. finalement, elle va se poser à une table un peu en retrait, invitant la jeune femme à se poser à côté d'elle.

au fait, c'est quoi ton prénom ?

Et tu es vite rassurée. C’était pas vraiment une chute impressionnante, c’est vrai. Et elle va bien. Elle n’a rien. Rien de cassé, du moins. Heureusement, tu étais tombée sur quelqu’un de sympa, vraiment. Elle avait pas envie de te casser les dents. Elle ne t’avait pas non plus hurlé dessus, ni balancer des menaces dans la face et heureusement, parce que forcément, tu aurais été capable de lui écraser la tête dans les restes de pomme de terre écrasés au sol. Bref. C’est pas le cas. Elle est gentille, et tu lui souris, tout en continuant de débarrasser les vestiges de ce qui aurait pu être ton déjeuner. Elle accepte de partager son plateau, ajoutant même qu’elle a des gâteaux en plus pour le dessert, mais franchement, ça te gêne un peu. Tu devrais possiblement même pas accepter, et lui laisser ton plateau. Le truc, c’est que t’as horriblement faim, et que bon, t’as pas le temps de songer à autre chose. Pas le temps d’aller à la cafétéria qui doit être noire de monde. T’as pas le temps, parce que t’as un entraînement juste après et que c’est soit tu acceptes ça, soit tu repars le ventre vide et tu t’écroules dans une heure, environ.

Et enfin on vous apporte de quoi finir le nettoyage, et tu fais ta part au mieux, fichant tout la nourriture et la vaisselle brisée dans une poubelle avant de te frotter les mains nerveusement, puis de suivre la jeune femme tandis qu’elle prend à manger sur son plateau. Tu te fiches un peu de ce qu’elle choisit, en vérité, tu manges de tout, t’es vraiment pas difficile. Et puis, tu t’installes finalement à côté d’elle, posant tes affaires à tes pieds, sous la table. Evidemment, tu ne résistes pas à l’envie d’attraper un petit truc sur le plateau, un bout de carotte, parce que bon dieu … t’as vraiment, mais alors vraiment faim. « Jahel ! » Tu te penches un peu en avant, fouillant un peu dans tes affaires pour y chercher ta bouteille d’eau et en avaler une longue gorgée. « Mais tu m’appeler JJ, c’est comme ça que tout le monde m’appelle, généralement. » Et puis tu préférais largement ton surnom, en vrai. « Et toi, c’est quoi ton nom ? Je t’ai encore jamais vu, je crois. » En même temps, il y avait bien des gens que tu n’avais jamais vu, parce que l’université était genre … énorme. « Tu fais quoi ici ? Enfin je veux dire comme études, tout ça ? A moins que tu bosses ? » Bon. Voilà. Tu parlais trop, et tu posais surtout beaucoup trop de questions.

ma bouffe ★ ft. jahel
(outfit)

Oh c’est joli comme prénom, Jahel. Enfin, ça fait un peu javel, mais… c’est joli, vraiment. Elle espère juste qu’elle ne fasse pas de la natation ou quoi. Elle se pose à côté d'elle et observe le plateau, il y a quand même beaucoup de choses dessus. Et puis elle a parlé avec le monsieur qui leur sert la nourriture en lui expliquant la situation, et il était d'accord pour leur donner un peu de rab. C'était plutôt sympa de sa part... même si honnêtement, la purée de carottes avec encore des morceaux de carottes dedans parce que c'était mal mélangé, c'était pas trop son truc... mais bon, elle allait faire un effort. Elle commence à grignoter distraitement en observant Jahel. Qu'est-ce qu'elle est belle, tout de même ! Elle était un peu envieuse... ou admiratrice, à voir. Enfin. Enfin bref. Elle rosit un peu.

Moi c'est Ludmilla. Mais tu peux m'appeler Ludmi, c'est plus simple !

Et puis elle trouve ça mignon. A la base c'était Kova qui l'appelait comme ça, et puis ça s'est répandu... Et elle qui n'aimait pas ce surnom au début, avait fini par l'apprécier plus que de raison. Elle eut un sourire, pensive.

Je suis en psycho. En master.

C'était plus dur qu'on le pensait, mais honnêtement, elle supposait qu'elle était bonne élève. Elle se débrouillait mieux que la majorité de ses camarades de promo, en tous cas. Enfin c'était pas la modestie qui l'étouffait, elle avait l'impression... elle avait un peu honte.

Bon, j'espère que la purée de carottes c'est ton truc...

Elle eut un petit rire, amusée. Le steak haché qu'on avait mis avec la purée avait l'air sincèrement au bout de sa vie. Elle soupira et commença à le sectionner en deux hasardeusement.

Je suppose que c'est équitable.

Tu te mets à fixer le plateau. Bon. D’accord, le menu du jour n’était pas le plus appétissant au monde, vraiment. Disons que même si le restaurant universitaire, c’était pas le top du top, tu avais quand même vu mieux que la purée de carotte digne de la cantine de la maternelle. M’enfin. Heureusement, tu n’étais pas bien difficile, ça faisait partie de ton éducation, de manger de tout et de ne pas faire la fine bouche, ou pas trop quoi. « Ludmilla. D’accord ! » Vraiment joli, Ludmilla. Rare. Du moins, pour toi, c’était probablement la première Ludmilla que tu croisais de ta vie, donc bon. « J’aime bien ton prénom. » Et tu lui souris, encore, à nouveau, avant de te mettre à picorer, toi aussi, attrapant une cuillère pour attraper un peu de la purée – toute fade – dans l’assiette. Bon, bah toi avait faim…

Tu l’écoutes. Tu l’écoutes même avec grande attention. Woah. Psychologie. Toi, tu étais si admirative des gens qui faisaient ce genre d’études. La médecine. La psychologie. C’était des choses qui te semblaient tout à fait hors de portée. « Et c’est pas trop compliqué ? » Tu supposais que ça l’était. Le truc, c’était que certaines personnes étaient juste totalement capables d’y arriver. De tout pour faire un monde, quoi.

Tu laisses échapper un petit rire, tout en agitant ta cuillère. « Et bah … oui et non. Elle manque de sel et … non en vérité, elle est vraiment pas terrible. » Une grimace, et tu reposes l’ustensile sur le plateau, te rabattant finalement sur une petite miche de pain que tu déchires tandis qu’en face, la blonde s’applique à découper le steak haché en deux. « T’en fais pas, ça ira très bien. Merci encore… » Tu te mets à fixer le plateau, tu continuais de te sentir un peu gênée pour ça. Après tout, c’était de ta faute, quoi. Tu n’avais qu’à faire attention. « Tout le monde n’aurait pas pris la peine de partager. »

ma bouffe ★ ft. jahel
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Elle lance un regard presque angoissé à la montre sur son poignet. Elle a l'habitude de manger à toute vitesse pour pouvoir retourner en cours -ou autre part- ensuite. Elle n'a absolument pas l'habitude de pouvoir prendre son temps, du coup ! Elle a juste l'air h24 d'une personne extrêmement stressée et pressée. Merveilleux.

Les gens sont bien trop énervés dans cette fac, je trouve.

Elle soupire doucement, une peu penaude tout de même. Oh, bah alors. Coup de déprime soudain. Elle est quand même contente d'être tombée sur Jahel ! Elle a l'air d'être sur la même longueur d'onde qu'elle. Enfin elle espère... vraiment. Elle a l'air gentille. Mais awkward!Ludmilla est de retour, et maintenant, elle l'observe sans savoir comment lui demander son numéro, ou un de ses réseaux sociaux, pour pouvoir la retrouver et lui reparler facilement. Gnu. Allez, un peu de courage.

J'aimerais bien qu'on se revoie dans d'autres circonstances, si tu veux bien. Parce que bon, le restau c'est pas le meilleur endroit, je trouve.

Elle a un petit rire, timide.

Tu hausses les épaules. Enervés … ouais, c’est une façon de voir les choses. Toi, tu dirais plutôt que la plupart des étudiants de cette fac sont juste toujours pressés. Et ça se bouscule sans s’excuser, et ça te passe devant un peu partout, que ce soit à la cafet’, au restaurant, ou même dans les bureaux de l’administration. Le temps de rien, trop de choses à faire, trop de trucs à penser. Comme toi. Comme elle, aussi, visiblement, qui regarde étrangement sa montre, comme si elle était déjà en retard pour quelque chose d’important.

T’as repoussé un peu l’assiette dans le plateau, finalement. T’as pas beaucoup mangé, mais tu supposes avec une barre énergétique, ça pourra faire l’affaire pour une ou deux heures au moins, ensuite, tu pourras tenter un encas à la cafétéria, si t’as le temps, et pas trop la flemme, surtout. Maintenant, c’est toi qui regardes ton téléphone, l’heure sur ton téléphone surtout. Ton entrainement, c’est déjà dans sept minutes exactement, tu mets cinq minutes tout juste pour rejoindre le terrain … du coup, tu souris, un peu gênée, mais finalement soulagée aussi, lorsque la petite blonde ouvre de nouveau la bouche. Tu lui souris. Elle est gentille. Et c’est franchement pas ton genre de repousser les autres alors tu arraches un bout de papier, sur un cahier – tant pis, tu l’as attrapé au hasard – et tu viens y griffonner ton numéro, suivi d’un « JJ » dans un coin. Tu fais glisser le papier sur la table, dans sa direction. « J’aimerais aussi ! Alors, quand t’as envie et le temps, envoie-moi un message et on se donnera rendez-vous quelque part, pour manger un truc ou … je sais pas. » Après tout, tu ne la connais pas, tu ne sais pas trop le genre de truc qu’elle aime faire.

Sur ces mots, tu te lèves, lançant ton sac sur ton épaule. « Désolée je dois déjà filer j’ai un entrainement … j’attends ton message ! » Un signe de main, et tu t’éloignes pour finalement disparaître derrière un groupe d’élève qui attendent leurs plateaux repas.

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